Entre 2008 et 2014, les ruptures d’approvisionnement ont été multipliées par dix en France. Ces chiffres récemment publiés par l’Agence nationale du médicament (ANSM) suscitent la réaction de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le syndicat y voit une conséquence des prix bas pratiqués dans l’Hexagone, rendant le marché français peu attractif pour les fabricants. Il accuse même le gouvernement d’imposer une double peine à l’officine. Le réseau officinal est non seulement fragilisé par ces plans d’économies qui réduisent le revenu des pharmaciens, mais aussi par le fait qu’il est seul à assumer, face aux patients, les effets de ces ruptures d’approvisionnement, voire les pénuries de certains médicaments sur le marché national. Estimant qu’aucune mesure destinée à prévenir les ruptures d’approvisionnement ne pourra être efficace tant que le gouvernement ne révise pas sa stratégie sur le médicament, la FSPF réclame la mise en place d’un comité stratégique associant l’ensemble des acteurs du médicament. De son côté, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a publié un document le 17 novembre, analysant les causes multifactorielles des ruptures dans la chaîne du médicament. Il appelle « à mieux collaborer pour mieux gérer les ruptures d’approvisionnement ».
Ruptures d’approvisionnement
La politique des prix en cause
Publié le 23/11/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3219
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