La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a condamné les actes de violences contre les pharmaciens en Guadeloupe, et a demandé au ministère de la Santé d'assurer leur protection.
La situation sociale en Guadeloupe, déjà précaire, n'aura pas résisté à la pandémie de Covid-19. Les manquements du système de santé de l'île, combinés aux mouvements contre le passe sanitaire et la vaccination, ont débouché sur des violences urbaines et des agressions répétées contre les professionnels de santé.
La FSPF a réagi à la situation dans un communiqué, déclarant que « les attaques, les saccages et les pillages des officines sont intolérables, alors même que les pharmaciens œuvrent chaque jour pour la santé de la population ». De plus, le syndicat souligne l'investissement de la profession : « Depuis le début de la crise sanitaire, les pharmaciens dépistent, vaccinent et assurent la continuité des soins dans tous les territoires de métropole et d’Outre-mer. »
La FSPF demande au ministère de la Santé d'agir afin d’assurer la protection de ces confrères mais aussi de sécuriser l’accès des patients aux officines. « Chaque patient doit pouvoir accéder librement au professionnel de santé de son choix » et « chaque professionnel doit pouvoir exercer en toute sécurité », clame le syndicat.
En Guadeloupe, des pharmaciens, ainsi que des médecins, ont été à de nombreuses reprises victimes de pillages, de vandalismes, voire d'agressions directes. Ces attaques ont, en plus des conséquences physiques et psychologiques sur les personnels de santé, compliqué davantage le suivi des patients.
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