C’est unis et déterminés que le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Gaertner, et le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Gilles Bonnefond, ont présenté les premiers résultats de la grande consultation de la pharmacie d’officine.
Lancée à la fin du mois de juillet, la grande consultation de la pharmacie d’officine menée sur le site grandeconsultationpharmacie.fr vise à recueillir l’opinion des pharmaciens sur l’avenir de la profession. « Les résultats de cette consultation auront une influence déterminante dans les travaux préparatoires et les négociations pour la prochaine convention nationale pharmaceutique », expliquent la FSPF et l’USPO.
Même si les officinaux ont jusqu’au 30 septembre pour répondre au questionnaire et déposer leur contribution, les deux syndicats, par la voix de leurs présidents respectifs, ont présenté les premières tendances de cette consultation.
Déjà près de 1 400 propositions ont été formulées, portant essentiellement sur les nouvelles missions, l’économie et les relations avec les organismes payeurs. Quant au questionnaire portant sur les 10 propositions à valider en vue des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017, il a, pour l’heure, reçu plus de 4 000 réponses.
Ce questionnaire révèle que 91 % des pharmaciens sont favorables à un engagement de l’État et de l’assurance maladie pour réformer la pharmacie d’officine sur la durée de la convention.
Cet engagement permettrait notamment de faire évoluer le mode de rémunération, de renforcer le réseau officinal, de développer les médicaments biosimilaires et génériques, ainsi que les entretiens pharmaceutiques et les rémunérations sur objectifs de santé publique (ROSP).
Plus de 9 répondants sur 10 sont pour une meilleure organisation de la sortie hospitalière (97 % des réponses), mais aussi pour développer, en collaboration avec les autres professionnels de santé, la coordination de l’équipe de soins avec le pharmacien correspondant (92 %).
Environ 8 pharmaciens sur 10 déclarent également vouloir s’investir dans la prévention et le dépistage, et notamment être inclus dans les politiques de vaccination et de lutte contre le tabac et les addictions.
Retrouver tous les résultats de l’enquête en cliquant ici.
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