Le gouvernement envisagerait de mettre fin au numerus clausus et au concours en fin de première année de PACES. Deux options seraient à l’étude pour remplacer le système actuel.
C’est une révélation de « France Info » ce mercredi 4 septembre. Le gouvernement, qui s’était déjà montré insatisfait du système en place depuis 1972 qui pousse au bachotage et sélectionne un candidat sur sept, envisagerait de supprimer le concours de fin de première année de PACES. Les étudiants seraient donc évalués, comme dans les autres filières universitaires, par des examens partiels et de fin d’année. Souhaitant faire disparaître le numerus clausus, le gouvernement réfléchirait à l’opportunité d’instaurer un autre modèle de régulation du nombre de médecins. Toujours selon « France Info », deux options seraient à l’étude. La première serait de passer à un numerus apertus, donc à une ouverture totale. La seconde serait de procéder à une sélection à l’issue de la licence, en fin de 3e année, peut-être par le biais d’un concours. En cas d’échec, des passerelles seraient mises en place vers d’autres métiers de la santé.
Agnès Buzyn, ministre de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, avaient lancé en avril dernier une consultation sur les études de santé afin de réfléchir notamment à une réforme des conditions d’accès, de la première année commune aux études de santé (PACES), du numerus clausus, etc. Cette révélation intervient alors que la présentation de la stratégie de transformation du système de santé est désormais prévue dans la deuxième quinzaine de septembre, stratégie dont l'un des chantiers porte sur la formation initiale et sur l'avenir du numerus clausus.
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