Les Français âgés de 50 à 64 ans pourront, dès le 1er décembre, bénéficier d’une dose de rappel anti-Covid. Les prises de rendez-vous sont déjà ouvertes pour celles et ceux dont la seconde dose est antérieure au 1er juin.
Le 9 novembre, Emmanuel Macron avait annoncé l'élargissement de la troisième dose aux 50-64 ans. C'est désormais chose faite.
La dose de rappel est nécessaire à cause de la baisse de l’immunité observée 6 mois après la vaccination complète. Les personnes vaccinées depuis moins de 6 mois devront donc attendre avant d'en bénéficier. Ce rappel pourra se faire indifféremment avec le vaccin Pfizer ou le Moderna. Pour la prise de rendez-vous, les Français peuvent passer par Doctolib et les autres plateformes dédiées, mais également s'adresser directement à un cabinet médical, une officine ou un centre de vaccination. À noter, en cas d'impératif (déplacement à l'étranger), les personnes vaccinées depuis moins de 6 mois pourront tout de même réaliser leur rappel en allant directement voir un pharmacien ou un médecin.
Rappelons que les professionnels de santé, ainsi que les personnes de plus de 15 ans immunodéprimées ou victimes de comorbidités, sont également concernés par ce rappel. Pour les Français ayant été vacciné avec le Janssen (unidose), la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé une injection de rappel quatre semaines au moins après la première.
Pour l’heure, cette dose de rappel n'est pas indispensable à la validation du passe sanitaire des 50-64 ans. Mais pour les plus de 65 ans, le passe sanitaire sera conditionné à la dose de rappel à partir du 15 décembre.
Cette campagne de rappel prend place dans un contexte de reprise de l'épidémie de Covid-19 partout en Europe, mais aussi en France, où le virus a, selon les chiffres publiés mardi soir par Santé publique France, tué 118 271 personnes. L'Hexagone semble ainsi désormais entré dans sa cinquième vague épidémique, avec une moyenne de 11 000 cas quotidiens sur les sept derniers jours, et même 19 778 nouveaux cas pour la seule journée du mardi 16 novembre. En comparaison, le pays comptait seulement 4 899 nouveaux cas le 16 octobre dernier.
Les autorités, bien qu'attentives à l'évolution de la situation, restent optimistes vis-à-vis des capacités du système de santé à tenir le choc. Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, soulignait ce matin sur France Inter la nécessité de mieux appliquer le passe sanitaire et d'améliorer la couverture vaccinale pour ceux qui n'ont pas encore reçu d'injection. Selon lui, il est probable que la dose de rappel sera généralisée au reste de la population.
À ce jour, 75 % de la population française (51 millions de personnes) est complètement vaccinée, et le pays compte déjà 4,4 millions de doses de rappel effectuées au 14 novembre.
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