La période d'abstinence d'un an imposé aux homosexuels pour donner leur sang a été réduite à 4 mois. La décision sera effective à partir du 1er février 2020 et devrait ouvrir la voie à la mise en place de conditions identiques « à l'horizon 2 022 ».
Dénoncé par les associations LGBT depuis son introduction en 2016, l'arrêté fixant à un an la période d'abstinence imposée aux homosexuels pour faire don de leur sang fera bientôt partie du passé. À compter du 1er février 2020, cette période sera réduite à quatre mois, comme l'a annoncé le ministère de la Santé, le 17 juillet. Une « première étape » qui doit précéder l'instauration de conditions de dons identiques pour tous les donneurs, certainement « à l'horizon 2 022 ». Pour garantir la « sécurité des receveurs », une évaluation des risques sera tout de même effectuée. Comme l'a déjà démontré Santé publique France dans une étude, l'ouverture du don du sang aux homosexuels, en juillet 2016, n'a pas augmenté le risque résiduel de transmission du virus du sida.
Avant juillet 2016, l'interdiction était totale pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Depuis cette date, les hommes homosexuels peuvent donner leur plasma sans aucune contrainte. « S'appuyant sur des éléments scientifiques, objectifs et indépendants », le ministère de la Santé a privilégié, pour le don du sang, la mise en place d'un délai provisoire de quatre mois pour tous les hommes homosexuels au lieu de le limiter à ceux n'ayant eu qu'un seul partenaire dans les quatre derniers mois avant le don.
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