MALGRÉ la signature de l’avenant rémunération par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’assurance-maladie, les opposants à la réforme maintiennent la pression. Dans un nouveau communiqué commun, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), ainsi que le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), dénoncent une nouvelle fois l’honoraire à la boîte, mais aussi le plan d’économies du gouvernement. Avec l’espoir que les pouvoirs publics fassent marche arrière, les deux syndicats et les deux collectifs de groupements viennent d’adresser une pétition à l’ensemble des confrères « pour qu’ils puissent se prononcer clairement sur le plan d’économies gouvernemental et sur l’honoraire d’un euro à la boîte ». « Après cette première consultation des officines, nous allons proposer très rapidement d’autres actions », préviennent-ils. Car pour eux, les mesures du plan d’économies auront un impact important sur le réseau officinal. « Les fermetures et licenciements vont s’accélérer dans la profession, craignent-ils. Ceci menace à moyen terme l’accès aux soins dans nos campagnes ou les quartiers des villes où la démographie médicale chute. » Quant à l’évolution de la rémunération, ils affirment que « la FSPF a engagé la profession sur une solution qui n’est en aucune façon adaptée à la problématique économique actuelle et aux enjeux de demain. L’instauration d’un honoraire d’un euro à la boîte ne répond pas à l’objectif de se décrocher en partie des volumes, et ne peut avoir que des conséquences délétères pour nos entreprises. L’intention de réduire les volumes de médicaments est clairement affichée dans le plan d’économies du gouvernement. »
Quoi qu’il en soit, pour eux, rien n’est encore joué. Aussi ont-ils « décidé de continuer (leur) réflexion commune et de mettre (leur) complémentarité au service de la profession, afin d’apporter les propositions que la profession est en droit d’espérer ».
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