Selon des informations parues dans « Le Journal du dimanche », le chef de l’État rejoindrait la position d'Agnès Buzyn sur la question du déremboursement de l’homéopathie. L'annonce devrait être faite cette semaine. Pour l'heure, aucune information ne perce quant aux modalités définitives.
Déremboursement total ou partiel ? La question sera tranchée au cours de la semaine si l’on en croit les informations diffusées hier par « Le Journal du dimanche ». En tout état de cause, Emmanuel Macron se serait rangé aux arguments - scientifiques - d’Agnès Buzyn en ce qui concerne le déremboursement de l’homéopathie, préconisée par la Haute Autorité de santé dans un avis du 28 juin.
Toutefois, le suspense demeure. Car selon l’hebdomadaire, le chef de l’État, sensible aux arguments économiques des laboratoires, et politiques des présidents des régions concernées, dispose actuellement de deux plans. Le premier suppose un déremboursement total mais différé d’un an afin de permettre aux laboratoires d’élaborer une stratégie de repli. Dans son plan B, le gouvernement pourrait arbitrer en faveur d’un maintien du remboursement, mais au taux de 15 % contre 30 % actuellement.
Comme l’avait remarqué le 3 juillet Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), cette option aurait pour autre avantage d’éviter une flambée des prix, phénomène courant lorsqu’un produit est déremboursé. « Boiron ne pourra pas multiplier les prix par quatre puisque le prix resterait réglementé », expose-t-il, en ajoutant que « la fixation d’un remboursement à ce taux pourrait être un compromis, même temporaire ».
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