La passation de pouvoir entre Agnès Buzyn et Olivier Véran a eu lieu ce matin à 10 heures. La désormais ex-ministre de la Santé se lance dans la campagne des municipales à Paris.
C'est un rebondissement que plus personne n'attendait. Dimanche 16 février, Agnès Buzyn a officiellement quitté ses fonctions de ministre de la Santé pour tenter de conquérir la mairie de Paris. « J'y vais, j'en ai envie. J'y vais pour gagner », a-t-elle annoncé. « J'aime Paris, je la connais, j'y suis née, j'y habite depuis toujours et je pense avoir beaucoup à apporter à toutes celles et ceux qui comme moi y vivent au quotidien », a-t-elle précisé dans une lettre d'intention. Vendredi dernier, Agnès Buzyn confiait pourtant sur l'antenne de France Inter qu'elle ne pourrait pas succéder à Benjamin Griveaux pour représenter la République en marche à cause d'« un agenda très chargé » et d'un « surcroît de travail lié à la crise du coronavirus ». Ce lundi matin, avenue de Ségur, elle a accueilli Olivier Véran, nommé la veille par l'exécutif pour lui succéder au ministère de la Santé. Lors de cette passation de pouvoir, Agnès Buzyn n'a pas caché son émotion, évoquant même « un déchirement » lors de son discours.
Agnès Buzyn aura donc occupé les fonctions de ministre de la Santé pendant deux ans, huit mois et trente jours. « Depuis le mois de mai 2017, beaucoup a été fait mais beaucoup reste encore à faire », a-t-elle observé avant d'adresser un mot à son remplaçant : « Nous sommes tous les deux médecins, nous partageons la même rigueur, les mêmes convictions. J'ai une confiance absolue dans la manière dont tu vas gérer ce ministère ». Agnès Buzyn devait annoncer dans la journée son programme pour Paris et n'aura que très peu de temps pour mener campagne, le 1er tour étant prévu le 15 mars. « L'avenir de cette ville me tient à cœur et je serai au rendez-vous », promet-elle.
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