Après le variant breton (qui n’est parfois pas détecté par un dépistage RT-PCR), un nouveau variant du coronavirus vient d’être détecté en France.
Ce variant « Henri-Mondor » (ou HMN.19B variant), du nom de l’hôpital où il a été identifié, est porteur de mutations qui pourraient le rendre plus transmissible ou réduire sa sensibilité à la vaccination. Il a été identifié au départ chez quatre personnes ayant eu une forme légère de Covid-19, sans hospitalisation. Il a également essaimé en Île-de-France, dans l’ouest, le sud-est et le sud-ouest du pays. Dans l’enquête Flash du 2 mars 2021, il représentait 1,8 % des souches séquencées sur le territoire national.
L’hôpital Henri Mondor (AP-HP) gère à Créteil l’une des quatre plateformes nationales du séquençage du SARS-CoV-2. Il a observé, grâce au séquençage du génome entier de ce variant, 18 mutations dont 7 ou 8 sur la protéine S (spike) du virus. Cette pointe ou spicule à la surface du virus lui permet de s’attacher au récepteur ACE2 des cellules humaines pour les pénétrer et joue ainsi un rôle clé dans l’infection virale.
Parmi ces mutations, certaines pourraient permettre une meilleure transmissibilité de ce variant et d’autres seraient susceptibles de réduire la sensibilité du virus à l’effet de la vaccination anti-Covid. Des travaux sont en cours à l’hôpital Henri-Mondor sur l’éventuelle capacité de résistance au vaccin de ce variant, et pour déterminer s’il faut réellement des concentrations plus élevées d’anticorps pour le neutraliser.
« Le variant d’Henri-Mondor est classé en variant à suivre », précise Santé publique France. Son potentiel épidémiologique (progression ou régression face aux autres variants) est surveillé de près.
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