Dans une interview accordée au « Midi Libre », le ministre de la Santé a fait le point sur l'épidémie de Covid-19. François Braun a notamment annoncé l'organisation d'une nouvelle campagne de vaccination cet automne.
Depuis plusieurs semaines, la situation sanitaire est en nette amélioration sur le front du Covid-19. Selon les derniers chiffres communiqués par Santé publique France le 18 août, le taux d'incidence est en baisse dans toutes les régions de France métropolitaine et le nombre d'admissions à l'hôpital pour cause de Covid-19 est lui aussi en diminution sur l’ensemble du territoire. En déplacement dans l'Hérault le 23 août, François Braun a confirmé que la septième vague de contaminations touchait à sa fin en France. Le ministre de la Santé ne veut pas verser dans le triomphalisme cependant et anticipe, déjà, les prochains mois. « Notre nouveau comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires signale qu'il va y avoir un rebond avec un nouveau pic en automne », a-t-il souligné. La présidente de ce nouveau comité qui prend la succession du Conseil scientifique, la Pr Brigitte Autran, avait déjà annoncé il y a quelques jours une remontée probable du nombre de cas positifs une fois l'été achevé.
Compte tenu de ce probable rebond épidémique, François Braun a d'ores et déjà annoncé qu'une nouvelle campagne de vaccination serait organisée à l’automne. Celle-ci devrait notamment s'appuyer sur de nouveaux vaccins qui ciblent spécifiquement Omicron et ses sous-variants, sous réserve que ces derniers soient approuvés par l'Agence européenne des médicaments (EMA). Quant à la population qui sera visée par cette campagne de vaccination, François Braun précise pour l'instant qu'il devrait s'agir des « mêmes publics cibles, (soit) les plus de 60 ans ». Néanmoins, rien n'est définitivement arrêté et le ministre de la Santé se fiera « à l'avis des scientifiques pour voir quelle est la population cible à vacciner ».
Enfin, François Braun n'a pas été très prolixe au moment d'évoquer le cas des soignants non vaccinés, qui ne sont toujours pas autorisés à exercer leur métier à l'heure actuelle. Sur ce sujet, le ministre a simplement précisé qu'il continuait à suivre « l'avis de la Haute autorité de santé, de l'Académie de médecine et des conseils de l'ordre ».
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