Covid-19 : le gouvernement prêt à avancer la campagne de vaccination

Si la prochaine campagne de vaccination contre le Covid-19 doit démarrer le 17 octobre, le ministre de la Santé est prêt à l'avancer en cas d'accélération de l'épidémie, sans pour autant prévoir un durcissement du protocole sanitaire.

« On se tient prêt à accélérer la campagne de vaccination. Mais la clé, ce sont les gestes barrières et la protection des plus fragiles », a affirmé le ministre de la Santé, invité de l'émission « Les 4 Vérités » sur France 2 ce mardi matin. Aurélien Rousseau a cependant affirmé ne pas prévoir de durcissement du protocole sanitaire. « Cela passe par la responsabilisation de chacun : on a des symptômes, on porte un masque. On va voir une personne fragile, on porte un masque. Quand vous avez le Covid, il est préférable de rester chez soi et de ne pas aller travailler », a-t-il rappelé.

Quant à un retour de la vaccination obligatoire pour le personnel soignant, le sujet n'est pas d'actualité, le gouvernement s'en remettant à l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS), qui avait recommandé en mars de lever l'obligation vaccinale pour les soignants. Mais rien n'est définitif : « Si jamais l'intensité de la circulation épidémique s'accentuait, on solliciterait à nouveau un avis de la HAS », a assuré le ministre.

Interrogé sur le rebond de l'épidémie de Covid-19 en France, Aurélien Rousseau s'est voulu rassurant : « Il n'est pas particulièrement inquiétant. Aujourd'hui, l'OMS n'émet pas d'alerte, on n'a pas à changer nos comportements ». Cette reprise de l'épidémie s'accompagne de l'apparition d'un nouveau variant en France. Dénommé BA.2.86 et membre de la famille Omicron, il se distingue par un grand nombre de mutations (plus de 30), le rendant susceptible d'évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement, selon le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars).

Rappelons que la campagne de vaccination contre le Covid-19 sera couplée à celle contre la grippe.

Avec l'AFP.