Engagés dans la course au vaccin contre le Covid, les dirigeants de Pfizer et Merck ont affirmé hier qu’ils ne sacrifieraient, sous aucun prétexte, la sécurité des produits.
La sécurité l’emportera sur la rapidité, ont promis hier Albert Bourla, directeur général de Pfizer et Kenneth Frazier, PDG de Merck, dans le cadre d’un point presse de la Fédération internationale de l’industrie du médicament (IFPMA). Alors que la concurrence fait rage au sein des groupes pharmaceutiques, mais aussi parmi les États, pour trouver un vaccin contre le Covid, les inquiétudes émergent quant à la réduction des délais de mise sur le marché : 12 à 18 mois au lieu d’au moins dix ans. Les craintes portent principalement sur les effets secondaires indésirables, notamment à moyen ou long terme. « Je comprends le scepticisme face à la course effrénée aux vaccins », a déclaré Albert Bourla, affirmant cependant : « Mais nous ne demanderons jamais l’autorisation, quel que soit le vaccin, avant que nous ne sentions qu’il est sûr et efficace. »
Pfizer et son partenaire Biontech avaient annoncé des premiers essais concluants début juillet après des tests sur 45 personnes. La phase 3, commencée fin juillet et incluant 30 000 volontaires de 18 à 35 ans, devrait s’achever en octobre. Parallèlement, le vaccin développé par la biotech américaine, Moderna, est lui aussi en phase 3 et les essais sur des milliers de participants ont commencé. Aux États-Unis, où le Covid a fait 185 000 morts, les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) ont demandé urgemment aux États de faire le nécessaire pour que les centres de distribution d'un futur vaccin puissent être complètement opérationnels d'ici au 1er novembre, soit deux jours avant l'élection présidentielle.
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