L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), gestionnaire de l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris, annonce que neuf de ses 24 salles d'opération ont dû être fermées en raison de la présence de « champignons filamenteux » dans l'air. Aucun patient n’a été jusqu’à présent contaminé.
Cette mesure de précaution a été prise suite aux résultats des prélèvements air/surface réalisés très régulièrement dans les blocs opératoires dans le cadre de contrôles qualité et qui ont montré « la présence de champignons filamenteux dans l'air de trois salles du bloc 1 ».
Par conséquent, l’activité des neuf salles de ce bloc a été suspendue afin de « pouvoir procéder aux opérations de désinfection », explique l’AP-HP sans toutefois énoncer de délai. Si les deux autres blocs fonctionnent normalement une réorientation des activités de chirurgie orthopédique et digestive lourde, tout comme l'accueil des urgences orthopédiques et polytraumatiques, ont été organisés en lien avec les autres établissements de l'AP-HP.
Ce n’est pas la première fois que cet hôpital de 700 lits (1,3 million de patients en dix ans) connaît ce genre de contamination. Au début des années 2000, quelques mois seulement après son ouverture, l’établissement, pourtant vitrine des hôpitaux parisiens, avait subi deux épisodes de légionellose qui avaient conduit au décès de cinq patients hospitalisés.
D’autres cas de légionellose, dont un mortel, étaient apparus il y a dix ans. Un rapport d’expertise avait révélé des manquements de l’AP-HP dans la sécurité de ses installations d’eau chaude sanitaire et l’établissement avait mis en examen en tant que personne morale pour « homicide involontaire, blessures involontaires, erreur de conception et de réalisation, fautes caractérisées ayant causé l'apparition de légionelles dans le réseau d'eau ».
Avec AFP
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