Outre-Manche, les organisations du secteur de la santé s'inquiètent de la hausse des prix de l'énergie et de la « crise humanitaire » qui pourrait s'ensuivre.
De nombreuses personnes « pourraient devoir choisir entre sauter des repas pour chauffer leur maison ou devoir vivre dans le froid, l'humidité et des conditions très désagréables », a déclaré Matthew Taylor, directeur général du NHS, le système de santé publique du Royaume-Uni. Selon ce dernier, « les choix difficiles imposés aux ménages à faibles revenus par la hausse des factures d'énergie pourraient provoquer de graves maladies physiques et mentales ». Comme le rapporte « Reuters », le NHS explique précisément que la précarité énergétique pourrait provoquer cet hiver des épidémies d'affections respiratoires, détériorer les chances de vie des enfants et accroître la pression sur le service public déjà mis à rude épreuve par la crise du Covid-19.
L'ex-Premier ministre, Boris Johnson, a assuré que son gouvernement laissera les décisions fiscales majeures à son successeur, qui doit prendre ses fonctions début septembre. Le gouvernement britannique a affirmé qu'il aidait déjà les ménages par le biais d'un plan de soutien au coût de la vie, d'un total de 37 milliards de livres (43,6 milliards d'euros) sur l'année, et qu'il travaillait également à renforcer les moyens du NHS.
La facture énergétique annuelle moyenne des ménages britanniques, qui couvre à la fois le gaz et l'électricité, devrait encore doubler pour atteindre plus de 4 000 livres (plus de 4 700 euros) d'ici janvier. Au Royaume-Uni, l'inflation a dépassé les 10 % en juillet, du jamais vu depuis 40 ans. De plus, une hausse des tarifs régulés de l'énergie pour les particuliers est attendue en octobre.
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