Avec un ordre du jour bouleversé par les attentats du 13 novembre, le comité départemental de l’aide médicale urgente, de la permanence des soins et des transports sanitaires (CODAMUP-TS) de Paris, a réuni le 24 novembre à l’ARS l’ensemble des acteurs du secours (SAMU, pompiers, préfecture…) et des soins (médecins, dentistes, pharmaciens), ainsi que les représentants de la CPAM et du RSI.
Une large part de cette réunion a été dédiée au debriefing de la prise en charge des victimes. L’ensemble des participants ont pu constater l’efficacité du Plan Blanc, le dispositif ayant permis l’acheminement et l’accueil des blessés dans cinq établissements parisiens, dont deux (hôpital Bichat et hôpital Saint-Louis) situés dans les périmètres fermés par les forces de l’ordre.
Les pharmaciens représentés par l’Ordre, l’URPS Ile-de-France et les syndicats parisiens ont été sollicités par le SAMU et les pompiers pour inviter leurs patients à donner leur sang afin d’assurer le réapprovisionnement. Frédéric Loup, élu de l’URPS, a questionné les responsables des secours sur la conduite à tenir par les pharmaciens en cas d’urgence.
« Le message qui nous a été adressé est le suivant : restez présents dans votre officine, composez le 15 ou le 17 et surtout ne vous mettez pas en danger », déclare le titulaire de la pharmacie du Tertre, dans le 18e arrondissement de Paris.
En cas d’alerte, les pharmaciens n’interviendront qu’en soutien des professionnels de l’urgence et uniquement sur leur sollicitation dès lors que le périmètre de sécurité aura été défini.
Contraception et prévention des IST
Manix classic : une nouvelle gamme de préservatifs remboursés
Rémunération sur objectifs de santé publique
Antibiotiques, génériques, biosimilaires… : les médecins tendent à maîtriser leurs prescriptions
Substitution
Des groupes de médicaments hybrides, enfin
Entretien avec la délégation générale des entreprises
À Bercy, la FSPF obtient des garanties, mais tous les dangers ne sont pas écartés