Invitée sur France Inter ce jeudi 24 mai, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé qu’un débat sur l’utilité de certains médicaments serait ouvert cet été, et que, dans ce cadre, l’homéopathie devrait faire l’objet d’une évaluation.
« Pourquoi continuer à rembourser l’homéopathie alors que le gouvernement cherche de l’argent partout ? » demande Nicolas Demorand à Agnès Buzyn, invitée de la matinale de France Inter. La ministre de la Santé admet que « le problème était que l’homéopathie n’avait jamais fait l’objet d’une évaluation scientifique », et propose qu’elle puisse « rentrer dans le droit commun d’être évaluée. Si elle est utile, elle restera remboursée ; si elle est inutile, elle arrêtera de l’être ». Cette évaluation de l’homéopathie pourrait survenir dans le cadre plus large d’un débat qui aura lieu cet été sur l’utilité de certains médicaments, annonce Agnès Buzyn. Car aujourd’hui, le gouvernement rembourse « à des taux très faibles (15 %) des médicaments extrêmement peu efficaces, voire inefficaces », estime-t-elle. Ce débat permettra notamment de savoir s’il faut maintenir ces taux de remboursement très faibles.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires