Cinq cas de paludisme autochtone ont été diagnostiqués en Floride et au Texas. C'est la première fois en 20 ans que cette maladie est contractée localement aux États-Unis, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Quatre cas de paludisme ont été détectés dans l'État de Floride et un cas au Texas aux mois de mai et juin. « Tous les patients sont sous traitement et leur état s'améliore », a précisé le réseau des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis, qui souligne que les quatre cas apparus en Floride ne semblent pas liés au cinquième cas diagnostiqué au Texas.
Les CDC ont également assuré que « le risque de contracter localement le paludisme demeure extrêmement faible ». En effet, les derniers cas autochtones remontent à 2003, quand huit malades avaient été identifiés en Floride. Généralement, les cas détectés sur le territoire sont importés et concernent des voyageurs revenant de pays endémiques.
Les autorités sanitaires cherchent à vérifier si des cas supplémentaires se déclarent et des mesures de prophylaxie ont été prises, notamment sur les moustiques, vecteurs du paludisme. Ainsi, la Floride recommande aux habitants de drainer les mares d'eau stagnante, de s'assurer que les moustiquaires des fenêtres ne sont pas trouées et d'utiliser des insecticides contenant du DEET. Le port de chemises à manches longues et de pantalons est aussi recommandé. Quant au Texas, après qu'un cas de paludisme a été diagnostiqué chez un habitant travaillant en extérieur, l'État demande aux cliniciens de rapporter les informations concernant les patients, leurs potentiels voyages, et de déterminer si ceux présentant des symptômes de paludisme ont passé du temps à l'extérieur et ont été piqués par des moustiques dans une zone où le paludisme est actif.
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