Dans le cadre de son plan de lutte contre la désertification médicale, l'Etat financera une centaine de cabinets médicaux itinérants. Ces « médicobus » sont déjà expérimentés en Normandie et dans d'autres régions.
Dans un plan présenté jeudi dernier par Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, le gouvernement est revenu sur quelques unes des principales mesures visant à permettre à plus de 2 millions de Français supplémentaires d’avoir accès à un médecin sur l’ensemble du
territoire métropolitain et d’Outre-mer d'ici à la fin du quinquennat (2027).
Parmi ces projets, l'un des plus médiatisés est le financement d'une centaine de médicobus, comptant à leur bord un professionnel de santé et le matériel nécessaire pour réaliser les mêmes actes que dans un cabinet classique. Un projet qui devrait coûter jusqu'à 20 millions d'euros, dont 30 à 50% financé par l'État. Ces 100 médicobus, prévus d'ici à la fin 2024, avaient été annoncés par Elisabeth Borne à la mi-juin.
Aujourd'hui, il en existe déjà une dizaine en activité, avec huit autres en projet. Le gouvernement souhaite qu'une trentaine de nouveaux bus puissent être déployés d'ici au premier trimestre 2024, avec une accélération de l'effort pour arriver à 70 d'ici à la fin 2024.
D'autres mesures contre la désertification médicale ont été détaillées, comme le recrutement de 6 000 assistants médicaux supplémentaires d’ici à fin 2024, la généralisation des communautés professionnelles de territoire de santé (CPTS) sur tout le territoire d'ici à fin 2023, ou encore le déploiement de 4 000 maisons de santé pluriprofessionnelles d'ici à 2027.
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