Concluante en Moselle, l’expérimentation de l’administration du vaccin Moderna en ville, par les pharmaciens et les médecins, va être déployée au Doubs à partir de lundi prochain et en Haute-Saône une semaine plus tard. Deux départements particulièrement touchés par le variant sud-africain.
L’expérimentation en Moselle de l’administration du vaccin à ARN messager de Moderna par les pharmaciens et les médecins de ville fait tache d’huile sur le territoire. Dès lundi prochain, le vaccin Moderna sera également injecté dans les pharmacies et les cabinets du Doubs. Cette opération se distinguera de son homologue en Moselle puisque cette fois les commandes se feront en flux tirés. Contrairement à leurs confrères mosellans, les quelque 160 à 180 pharmaciens du Doubs vont en effet devoir faire remonter leurs besoins et ceux des médecins. Les commandes seront toutefois limitées à un flacon par vaccinateur.
Pour Pascal Louis, président de l’URPS pharmaciens de la région Bourgogne-Franche-Comté, le compte à rebours a commencé dès vendredi 30 avril. « Nous avons informé tous les pharmaciens, tandis que l’URPS médecins adressait un courrier à tous les praticiens concernés afin qu’ils puissent passer commande auprès de leur pharmacien », décrit Pascal Louis, précisant que les besoins collectés seront retranscrits sur des bordereaux d’ici à mercredi soir. Les demandes seront ensuite transmises à la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) qui, dès jeudi, redescendra les commandes aux grossistes-répartiteurs présents dans le département. Ceux-ci recevront les vaccins dans la journée de vendredi pour une livraison en officine dès samedi ou lundi au plus tard.
L’opération se reproduira dans une semaine pour la Haute-Saône, département dans lequel pharmaciens et médecins pourront injecter le vaccin Moderna à partir du 17 mai.
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