Au cours d'un point presse le 27 avril, le ministère de l’Économie a livré plusieurs informations sur la production de masques grand public, laissant toutefois beaucoup de points d’interrogation sur les sources d’approvisionnement et le prix de ces produits.
Bercy s'est livré à un exercice pédagogique hier en précisant les contours du masque grand public, alors même qu’il venait d’être autorisé à la vente en officine le matin. Le ministère de l’Économie en a rappelé la définition : il s’agit de masques dont les propriétés de filtration garantissent au moins 70 % à plus de 90 % de filtration des particules émises d’une taille égale ou supérieure à 3 microns. Quatre logos obligatoires ont été créés pour identifier la qualité des masques à leur résistance au lavage.
Les fabricants seront tenus de donner les indications aux utilisateurs par l’apposition de ce logo mais aussi par le biais de conseils d’entretien. Le document de Bercy ne fait toutefois pas mention des catégories 1 et 2 fréquemment évoquées sur le marché. Il rappelle en revanche « l’exceptionnelle mobilisation de l’industrie textile française qui a déjà permis la production de plus de 41 millions de masques grand public depuis le 30 mars » et promet que plus de 26 millions, pour la plupart réutilisables 20 fois, seront rendus disponibles chaque semaine à partir de fin avril.
242 entreprises disposent de prototypes de « masques grand public », testés et qualifiés pour leurs propriétés filtrantes et respirantes, soit au total 390 prototypes. Le document du ministère de l’Économie qui rappelle les sources d’approvisionnement (masques textiles fabriqués en France, masques textile importés par l’État, masques textile importés par les entreprises) n’aborde pas les conditions tarifaires.
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