Comme le rappelle l’Ordre des pharmaciens, des documents sont à la disposition des pharmaciens pour informer leurs patients sur les mesures de prévention, la conduite à tenir en cas de piqûre de tique et les risques encourus en matière de maladies infectieuses, dont la maladie de Lyme.
Avec le retour de la vie en plein air et une saison favorable à la prolifération de tiques, l’information au comptoir prend à nouveau tout son sens pour prévenir les maladies infectieuses dont est vecteur la tique. Outre la dispensation des conseils d’usage (port de chaussures fermées et de vêtements longs, application de répulsif, vigilance dans les herbes hautes et inspection du corps), le pharmacien peut être amené à prendre en charge des patients ayant été piqués. Pour l’accompagner dans cette démarche, l’Ordre des pharmaciens rappelle que le Cespharm publie des brochures, dont une destinée aux enfants, une affiche ainsi qu'une vidéo, qui sont à disposition des pharmaciens.
Cette information peut être complétée par deux fiches synthétiques sur la prévention des maladies vectorielles à tiques et sur la borréliose de Lyme éditées par la Haute Autorité de santé (HAS).
Si l’officinal n’est pas habilité à procéder sur le patient aux premiers gestes, qui consistent à retirer la tique le plus rapidement possible à l’aide d’un tire-tique, une expérimentation en cours dans une cinquantaine de pharmacies bretonnes les y autorise. La piqûre de tique figure en effet au rang des treize situations cliniques que ces pharmacies peuvent prendre en charge directement dans le cadre du projet Osys (Orientation système de soins). Cette expérimentation vise à réduire le nombre de consultations médicales et de passages non appropriés dans les services d’urgence.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Cas de comptoir
Douleur et fièvre au comptoir
Gestion comptable
Fidéliser sa clientèle ? Oui, mais pas à n’importe quel prix