Assurance-maladie

Les dépenses de soins de ville en baisse en 2023

Par
Publié le 05/07/2023
Article réservé aux abonnés

Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Après une année 2022 exceptionnelle en termes de dépenses de soins en raison du pic atteint en janvier avec l’émergence du variant Omicron, l’exercice 2023 revient dans les standards habituels. À fin mai, ces dépenses sont stables à +0,1 % sur 12 mois glissants mais diminuent de 3,3 % sur les cinq premiers mois de l’année.

Les données livrées hier par l’assurance-maladie font état de remboursements de soins du régime général en augmentation de 2,6 % en un an, à la date du 31 mai 2023. Mais les dépenses de soins de ville montrent une absence d’évolution (+0,1 %) sur 12 mois, et reculent même (-3,3 %) sur les cinq premiers mois de l’année. Des chiffres qui « traduisent le reflux épidémique depuis le pic atteint en janvier 2022 lors de l’émergence du variant Omicron », commente l’assurance-maladie. De fait, la chute est marquée concernant les remboursements d’analyses médicales, en lien avec le fort recul du nombre de tests Covid : -44,4 % sur les cinq premiers mois de l’année et -34,6 % sur 12 mois glissants.

En revanche, les remboursements de médicaments progressent de 7,4 % en cumul fixe à fin mai, et de 8,7 % pour ce qui est des médicaments délivrés en ville (8,6 % sur un an). A contrario, la rétrocession hospitalière diminue de 6,7 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 6 % sur douze mois. Pour leur part, les remboursements au titre de la liste des produits et prestations (LPP) progressent de 5,8 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 5,4 % sur douze mois.

Au global, les remboursements de soins médicaux et dentaires augmentent de 5,5 % sur les cinq premiers mois de 2023 et ceux des soins d’auxiliaires médicaux (infirmiers, kinésithérapeutes) de 1 %. Quant aux versements d’indemnités journalières (IJ), ils ont diminué de 6,9 % sur cette période. Cela s’explique « par le niveau exceptionnel des dépenses d’IJ au début de l’année dernière du fait de la crise sanitaire et le maintien d’une dynamique élevée [de ces dépenses] pour des motifs non liés au Covid », remarque l’assurance-maladie.


Source : lequotidiendupharmacien.fr