Les deux sociétés ont annoncé hier que leur vaccin, Comirnaty, protège à 100 % du variant sud-africain. Les résultats de cette étude menée sur 800 participants inclus dans un essai de phase 3, pas encore publiés, font état de 8 contaminations, toutes dans le groupe placebo.
Jusqu’alors les laboratoires avaient rassuré sur l’efficacité des vaccins face aux variants d’après des études in vitro sur les sérums de personnes vaccinées. Si les anticorps étaient moins protecteurs face au variant sud-africain, les sociétés ont à chaque fois indiqué qu’au-delà des anticorps, la réponse cellulaire ne semblait pas impactée par les variants. Pour la première fois, une étude clinique le confirme.
Dans un essai de phase 3 mené en Afrique du Sud, 800 participants ont été recrutés, répartis entre un groupe placebo et un groupe de personnes vaccinées et suivies pendant 6 mois après leur 2e injection du vaccin de Pfizer-BioNTech. « Neuf cas de Covid-19 ont été observés, tous dans le groupe placebo, ce qui indique une efficacité du vaccin de 100 % », expliquent les deux sociétés dans un communiqué. Le PDG de BioNTech, Ugur Sahin, s’est réjoui « des premiers résultats cliniques montrant qu’un vaccin peut protéger efficacement contre les variants actuellement en circulation, un facteur essentiel pour atteindre l’immunité de groupe et mettre fin à cette pandémie pour la population mondiale ».
Dans le même communiqué, les laboratoires indiquent que les essais de phase 3, menés dans plusieurs pays sur plus de 46 000 participants, ont démontré une efficacité de leur vaccin sur le Covid symptomatique de 91,3 % : sur les 927 cas symptomatiques comptabilisés, 850 ont été identifiés dans le groupe placebo et 77 dans le groupe vacciné.
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