Dans le cadre du projet de loi sur l'amélioration de l'accès aux soins, le gouvernement a repris deux amendements préconisés par l'Ordre des pharmaciens. L'un concerne le renouvellement des traitements chroniques par les officinaux pour une durée maximale de 3 mois (par délivrance d’un mois). L'autre porte sur la réalisation des frottis, par les pharmaciens biologistes, dans le cadre d’une expérimentation de 18 mois dans 5 départements. Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (CNOP), s'en est félicitée, l’Ordre se prononce en effet en faveur de la prise en charge de premier recours par les pharmaciens, suivant les protocoles existants et lorsque le médecin n'est pas disponible. Mais le CNOP va plus loin. Selon lui, les officinaux devraient également pouvoir dispenser des médicaments pour certaines pathologies listées par arrêté lorsque le diagnostic a déjà été posé par le médecin, notamment pour la rhinite allergique ou l’eczéma. Ou encore, confronté à un usage trop fréquent de la pilule du lendemain, le pharmacien devrait pouvoir prescrire une pilule progestative. Dans chaque cas, le patient doit être remis « dans le circuit », insiste la présidente du CNOP.
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