Depuis le samedi 1er janvier et jusqu’au mois de mars 2022, les Français affiliés à l’assurance-maladie recevront un courrier ou un mail leur demandant d’activer leur Espace santé. Ils auront un mois pour s’opposer à sa création. Cependant, en l’absence de refus, l’Espace santé sera automatiquement créé.
Une première version du dispositif avait été testée en juillet 2021 auprès de 3,3 millions de Français dans trois départements pilotes : la Somme, la Haute-Garonne et en Loire-Atlantique. Une expérience couronnée de succès, avec un taux de refus de seulement 0,7 %.
Cet espace numérique remplace le dossier médical partagé (DMP). Il permet de stocker les informations médicales des patients et de les partager avec les professionnels de santé. En plus d'un dossier médical et d'un système de messagerie sécurisée, il intègre aussi un agenda de santé et un catalogue de services numériques.
Dans ce nouvel espace de santé numérique, qu'advient-il des logiciels de gestion d'officine (LGO) ? Le ministère de la Santé a pour ambition que, d’ici à fin 2023, l’ensemble des logiciels utilisés par les professionnels de santé soient mis à niveau et compatibles avec « Mon Espace Santé ».
Pour les officines, aucun surcoût à craindre. En effet, l'État finance l'installation des nouvelles versions logicielles labellisées « Ségur » dans les pharmacies de ville. Ces financements sont directement versés aux éditeurs, sans reste à charge pour l'officine, via un mécanisme « d’achat pour compte ». Comme l’avait indiqué Dominique Pon, responsable de la délégation au numérique en santé, « les pharmaciens achètent, l'État paie ».
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires