Depuis le 1er juin, le Laboratoire Juvisé Pharmaceuticals a cessé la commercialisation de la crème Lumirelax 10 % (méthocarbamol), utilisée en 2e intention pour soulager localement les contractures musculaires douloureuses.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a informé hier de l’arrêt de commercialisation au 1er juin, par le Laboratoire Juvisé Pharmaceuticals, de la crème Lumirelax 10 % (méthocarbamol), utilisée comme myorelaxant de 2e intention. Elle ne sera donc plus disponible après écoulement des stocks restants.
L’agence rappelle qu’elle avait fait évoluer les conditions de dispensation de ce médicament en mai 2022, celui-ci étant devenu à prescription médicale obligatoire. Cette décision avait été prise à la suite de signalements d’effets indésirables tels que des convulsions et des réactions allergiques importantes. En sus de sa délivrance uniquement sur ordonnance, l’ANSM avait également contraint sa durée d’utilisation à 8 jours maximum et contre-indiqué son administration chez les moins de 15 ans, en lien avec la présence de dérivés terpéniques pouvant provoquer des convulsions chez le nourrisson et l’enfant.
Le durcissement des conditions de prescription et de dispensation était insuffisant selon la revue « Prescrire » qui réclamait alors son retrait du marché et qui l'a intégré dans son bilan 2023 des « médicaments à écarter ».
Cet arrêt de commercialisation concerne uniquement la crème Lumirelax 10 %, et non Lumirelax comprimé 500 mg.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Cas de comptoir
Douleur et fièvre au comptoir
Gestion comptable
Fidéliser sa clientèle ? Oui, mais pas à n’importe quel prix