Le chanteur Stromae ne serait pas le seul à avoir souffert d’effets secondaires dus au Lariam (méfloquine). Une action de groupe va être lancée contre cet antipaludéen.
Une action collective s’apprête à être lancée pour dénoncer les effets secondaires du Lariam : cauchemars, dépression, anxiété… Des effets secondaires qui figurent d’ailleurs sur la notice du produit. L’objectif est de faire interdire cet antipaludéen en France. « On est en train de regrouper des victimes. On rencontre nos avocats la semaine prochaine », indique Alexandre Imbert, président de l’Association d’aide aux victimes des accidents de médicaments dans « Le Parisien ».
Selon Roche, fabricant du Lariam, 39 681 adultes ont été traités en France l'an dernier avec ce médicament prescrit lors de voyages en zone à risque de paludisme. Le laboratoire rappelle que le bénéfice/risque du Lariam a été réévalué en 2016 et a été de nouveau jugé positif par les autorités de santé. Néanmoins, dans le cadre de l’actualisation du profil de tolérance du médicament, Roche a envoyé une lettre aux professionnels de santé en 2013 afin d’insister notamment sur le risque d’effets indésirables neuropsychiatriques. Parallèlement, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis à disposition une carte de surveillance patient « destinée à être remise par le pharmacien lors de la délivrance du médicament et visant à minimiser le risque d’effets indésirables neuropsychiatriques ».
Selon un document de l’OMS, le nombre de personnes concernées par le risque de troubles neuropsychiatriques graves (crise convulsive, psychose, encéphalopathie) serait toutefois faible, de l’ordre d’1 voyageur sur 10 000.
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