L’AUDIENCE avait été fixée au jeudi 9 janvier au matin. Les pharmaciens n’ont pas été déçus par les déclarations de l’avocat de Leclerc. Me Gilbert Parleani a en effet dû reconnaître que le panel de pharmaciens que le groupe a acheté auprès de Celtipharm, via un intermédiaire, était erroné à hauteur de 68 %, faussant ainsi toute l’étude et toute la campagne qui a suivi. C’est la raison pour laquelle le groupe Leclerc a retiré le nom des réseaux de pharmacies de sa communication dès la mi-décembre.
Le groupement Univers Pharmacie et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) réclament 400 000 euros de dommages et intérêts à Leclerc, le retrait du terme « santé » sur ses cartes de fidélité, le retrait du site sesoignermoinscher.com et la cessation des campagnes de dénigrement à l’encontre des pharmaciens d’officine. De son côté, Me Parleani, citée par l’AFP, a demandé au tribunal de « condamner Celtipharm à payer à la place de Leclerc les éventuels dommages et intérêts auxquels Leclerc pourrait être condamné ». Le jugement du tribunal de Colmar sera rendu le jeudi 9 février.
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