Les autorités sanitaires françaises viennent d’inscrire 7 familles de cannabinoïdes de synthèse sur la liste des stupéfiants, selon le Journal officiel du 27 mai. Déjà, en 2009, quelques-uns de ces « spices » avaient été classés comme stupéfiants (le JWH-018, le CP 47, 497 et ses analogues en C6, C8 et C9 ainsi que le HU-210). Désormais, ce sont la majorité des spices identifiés qui sont classés comme stupéfiants.
Les cannabinoïdes de synthèse, utilisés à des fins récréatives, ont des effets psychoactifs similaires à ceux du cannabis. Ils présentent une toxicité sur le plan physique et psychique et des risques d’abus et de dépendance. Ils se retrouvent dans des mélanges de plantes à fumer avec des noms commerciaux variés, dans des e-liquides pour cigarettes électroniques ou sous forme de poudre et ils sont surtout vendus sur Internet. En mars 2014, on recensait 107 substances différentes circulant en Europe.
Rappelons que l’usage et l’incitation à l’usage de stupéfiants sont réprimés par la loi, chaque infraction étant assortie de peines d’emprisonnement et d’amendes.
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