Près de 30 pharmaciens algériens sont soumis au contrôle judiciaire pour des affaires liées à la délivrance de psychotropes, a annoncé la semaine dernière le Dr Noureddine Bettioui, vice-président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens d'Algérie.
À l'occasion d’une journée d’information sur la gestion des psychotropes à l'officine, organisée par le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO), le Dr Bettioui, vice-président du Conseil national de l’Ordre de pharmaciens, a rappelé la récente condamnation à 7 ans de prison d’un pharmacien impliqué dans un trafic de psychotropes. Dans ce type d'affaires, la loi algérienne prévoit de sévères sanctions, allant de 5 à 15 ans de réclusion criminelle plus une amende de 500 000 à 1 million de dinars algériens (4 300 à 8 600 euros). Actuellement, une trentaine de pharmaciens sont soumis au contrôle judiciaire dans le cadre d'enquêtes sur des délivrances illicites de psychotropes.
Afin d'assainir la situation, le Dr Noureddine Bettioui appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures préventives permettant de protéger le pharmacien confronté aux demandes de psychotropes. Un encadrement plus strict de la gestion du dossier des psychotropes, la délivrance d’ordonnances empêchant toute fraude et la consultation en permanence du fichier des malades qui ont besoin de ces médicaments, permettrait, selon lui, d’éviter tout dérapage.
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