Une pétition a été lancée il y a cinq jours par la fondation Pharmadom qui fédère 250 pharmaciens bénévoles venant en aide aux populations fragilisées d’Israël. Elle appelle les pouvoirs publics israéliens à mettre fin à l’injustice dont s’estiment être victimes les pharmaciens francophones. Leur diplôme français n’est pas reconnu et pour exercer leur métier, ils doivent obligatoirement passer un examen d’équivalence. Le passage de cet examen « entretient des inégalités entre les personnes disposant d’un diplôme israélien et les nouveaux arrivants. Il s’agit d’un obstacle injustifié à la pratique de notre métier qui s’impose à nos confrères au mépris de leurs années d’expérience et des efforts qu’ils ont déjà fournis pour obtenir leur diplôme », dénonce le texte de la pétition qui a déjà reçu près de 200 signatures.
Pharmadom précise qu’« aujourd’hui, en Israël, des centaines de praticiens francophones ne sont pas en mesure d’exercer leur profession de pharmacien. Pour mettre fin à ce dénigrement, il est fondamental de soutenir les membres de notre profession qui militent pour la reconnaissance directe du diplôme de pharmacie en Israël, à l’instar des autres professionnels de santé ! ». Les chirurgiens-dentistes français ont ainsi obtenu le 25 janvier dernier, la reconnaissance de leur diplôme auprès de la Knesset. Selon cette nouvelle loi, les dentistes ayant pratiqué plus de cinq années, seront exemptés de tous les examens d’équivalence et n’auront pas à réaliser de stage.
Certains pharmaciens signataires actuellement en France, affirment pour leur part, ne pouvoir faire leur Alyah en l’absence de reconnaissance de leur diplôme. En 2015, 8 000 juifs de France ont fait leur Alyah, soit 10 % de plus qu’un an auparavant.
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