Les fédérations d'étudiants en santé, dont l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), ont publié une lettre ouverte pour alerter sur le mal-être des futurs professionnels de santé dans un contexte particulièrement difficile entre crise sanitaire et réforme de la PACES. Dans ce courrier intitulé « Moi étudiant en santé, j'accuse », les étudiants évoquent notamment la détresse psychologique de nombre d'entre eux. Malgré des chiffres alarmants, (un tiers des étudiants infirmiers prennent des anxiolytiques, 30 % des inscrits en médecine présentent des signes de dépression…), la question de la santé mentale des étudiants reste « un tabou », déplorent-ils. Alors que certains ont eu le sentiment d'être « exploités » durant la crise du Covid, en particulier à l'hôpital, les fédérations d'étudiants regrettent que beaucoup d'entre eux aient été confrontés à des situations très difficiles « sans y avoir été préparés ». Autre accusation contenue dans la lettre ouverte, le manque de moyens alloués à leurs formations et les difficultés (pression, bachotage…) liées à celles-ci.
Étudiants
Une lettre pour alerter et accuser
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Publié le 11/12/2020
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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