La PACES en un an, sans redoublement possible, qui sera expérimentée dans certaines universités, est accueillie favorablement par les associations des étudiants en filières santé qui y voient un outil d’égalité entre tous les étudiants.
Une PACES sans redoublement dite « PACES particulière » ou encore « PACES ONE », c’est l’assurance que les étudiants seront tous sur un pied d’égalité. Il s'agit en effet d'« un outil en faveur de la réussite de tous les étudiants », comme l’affirment les six associations estudiantines représentant les filières de la PACES (médecine, pharmacie, maïeutique, kinésithérapie, dentaire, ergothérapie).
Réagissant au projet de certaines universités d’instaurer une PACES en un an, sans redoublement possible (voir notre article « abonné »), les étudiants saluent dans ces expérimentations la volonté de ne pas pénaliser les néobacheliers amenés à se mesurer lors du concours à des étudiants ayant un avantage compétitif et à perdre ainsi une année alors qu’ils auraient progressé en deuxième année dans une licence classique. Pour exemple de ce système inique, les associations citent le cas des étudiants de Paris 6 qui, lors de l’année universitaire 2016-2017, en dépit d’une moyenne entre 10 et 13,47 ont été « contraints de retenter leur chance au concours ».
Les associations d'étudiants, dont l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), se félicitent d’autant plus de cette « PACES ONE » que ce nouveau système permettra aux étudiants d’avoir une seconde chance tout en progressant dans leur cursus universitaire. En effet, soulignent les étudiants, « il sera désormais possible de valider une licence en trois ans tout en ayant tenté sa chance deux fois au concours de la PACES, là où il aurait fallu entre 4 et 5 années dans d’autres universités ».
Les associations n’en resteront pas moins vigilantes sur les modalités de mise en œuvre, notamment sur la situation des étudiants actuels tout comme sur l’augmentation du numerus clausus de 25 %, rendue mécaniquement indispensable, pendant cette période transitoire.
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