Le gouvernement a présenté la semaine dernière une série de mesures pour éviter de procéder au tirage au sort dans les filières en tension et réduire l'échec en première année. Le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé vouloir miser sur « une palette de solutions plus souples, plus humaines et plus intelligentes » que la « sélection brutale ». La plateforme d'admission post-bac sera supprimée au profit d'une nouvelle qui ouvrira le 15 janvier 2018. Les bacheliers se porteront candidats à 10 cursus au maximum, qui ne seront pas classés. Chacun d'eux devra être motivé.
« Il ne sera pas possible de refuser un étudiant à partir du moment où il y a un nombre de places suffisant », explique Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur.
Si l'université ne peut admettre tous les candidats, le dernier recours prévoit de donner la priorité à ceux dont le parcours, la motivation et le projet sont les plus cohérents avec la formation choisie. Avant d'en arriver là, le gouvernement prévoit la création de 25 000 places supplémentaires dans les filières en tension d'ici à 2022.
Pour mieux informer les bacheliers sur l'univers de la santé, un MOOC (cours en ligne) national de connaissance des métiers de la santé et de présentation de la formation PACES sera disponible. Les candidats pourront joindre à leur candidature le certificat électronique attestant qu'ils ont suivi cette formation. Enfin, les expérimentations d'alternative à la PACES vont se poursuivre cette année dans une vingtaine de facs. Elles seront évaluées dans le courant de l'année.
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