Première année commune

Les propositions du ministère jugées insuffisantes

Publié le 19/12/2011

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FACULTE DE MEDECINE PARIS DESCARTE ETUDIANTS ETUDES SUPERIEURS FAC ENSEIGNEMENT AMPHITHEATRE AMPHI
Crédit photo : S TOUBON

« UNE ANALYSE carencée et des recommandations maigres. » C’est ainsi que la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) qualifie l’enquête du ministère de l’Enseignement supérieur sur la première année commune aux études de santé (PACES). Les étudiants soulignent que l’analyse du ministère conforte leur propre enquête, en mettant en évidence « la lourdeur des programmes, l’hétérogénéité majeure des calendriers entre les facultés, ainsi que les effectifs trop importants en enseignements dirigés ».Cependant, ils regrettent « la faiblesse des actions envisagées par le ministère pour combler ces lacunes », ainsi que son refus de rendre son enquête publique, « de peur de stigmatiser les UFR ». Les étudiants réclament la mise en place de réorientations pour ceux qui ne sont pas reçus au concours, une meilleure information sur les études de santé, et une « réelle année de formation ». Ils souhaitent que « des modifications soient apportées à la PACES pour une application dès la rentrée 2012 ».