Dénonçant un manque de concertation de la part de la ministre de la Santé, les internes en pharmacie et en biologie médicale émettent des réserves quant au projet de loi de Santé. Leur syndicat, le FNSIP-BM, vise particulièrement trois articles de cette loi. Il estime ainsi que l’article 30 qui prévoit la création de filières paramédicales, dont le statut d’infirmier clinicien, « sème le doute sur leur avenir » et leur font craindre « une raréfaction encore plus importante de leurs débouchés professionnels ». Les internes refusent par ailleurs que leur besoin en formation soit dicté par les ARS comme le prévoit l’article 38 du projet de loi. De même, ils réfutent les articles 41 et 51 qui, pour l’un introduit une plus forte territorialisation de la politique conventionnelle, et, pour l’autre, entend assouplir le droit actuel des pharmacies à usage intérieur (PUI).
Toutefois, ils ne participeront pas à la mobilisation du 15 mars annoncée par les internes en médecine et les chirurgiens-dentistes. Ils estiment ne pas pouvoir s’élever contre le tiers payant et la réforme de l’installation, leur profession « étant déjà organisée ainsi ».
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