DÉTERMINÉE à faire entendre sa voix dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle, l’association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) a adressé une lettre ouverte aux candidats. Elle y présente ses revendications sur la première année commune aux études de santé (PACES), vécue comme un échec par les étudiants en pharmacie. « L’enquête du ministère a confirmé nos observations, explique Émilie Villeneuve, vice-présidente éducation et réformes à l’ANEPF. Les étudiants en pharmacie sont les grands perdants de cette réforme. » Et même si le ministère a prévu d’envoyer une circulaire aux universités, indiquant les améliorations à apporter, le document n’est qu’incitatif. « Nous craignons qu’il ne soit qu’un papier de plus sur le bureau des présidents d’université », confie-t-elle. L’ANEPF réclame toujours une diminution de la charge de travail, la mise en place de vrais enseignements dirigés, avec 30 à 35 étudiants maximum (au lieu de 250 à 300 actuellement), un tutorat gratuit pour tous et l’ouverture effective des passerelles de réorientation prévues par la réforme. Pour l’instant, seul le parti socialiste a répondu à leur courrier et a reçu l’ensemble des associations d’étudiants en santé.
Présidentielle
Les étudiants interpellent les candidats
Publié le 27/02/2012
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2901
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