D’ici à la fin de l’année, sept pays européens seront en mesure de consulter le DMP de patients venus d’autres états membres de l’Union européenne. Une fonctionnalité que la Commission européenne souhaite voir étendue à 22 pays dans deux ans.
Alors que le DMP est encore en phase de déploiement en France, grâce au soutien des pharmaciens, la profession la plus impliquée dans cette opération (voir article « abonné »), l’Union européenne en est déjà à un autre stade.
L’utilisation transfrontalière du DMP est déjà une réalité au Luxembourg où les médecins peuvent consulter le DMP des patients tchèques ou encore en Finlande, pays qui a échangé son système d'ordonnances électroniques avec la Croatie et avec l’Estonie. À l’inverse, les patients finlandais peuvent se procurer dans les pharmacies croates des médicaments prescrits électroniquement par leur médecin. D’ici à la fin de l’année, deux autres pays, le Portugal et Malte devraient avoir franchi le pas de la consultation du DMP et de l' ordonnance électronique.
Ces échanges transfrontaliers sont rendus possibles grâce à la plateforme européenne « My health @ European Union », une infrastructure de service numérique en e-santé fondée par le programme « Connecting Europe Facility » de la Commission européenne. Celle-ci rappelle que les 22 pays qui y adhérent devraient avoir finalisé l’e-prescription transfrontalière ainsi que l’échange de DMP, d’ici à la fin 2021.
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