Alors que la phase d'inscription sur Parcoursup a officiellement débuté ce 22 janvier, on y voit un peu plus clair sur l'organisation des nouvelles voies d'admission qui viendront remplacer la première année commune aux études de santé (PACES).
Plus de 400 formations PASS (parcours d'accès spécifique santé) et L.AS (licence avec option accès santé) seront opérationnelles dès la rentrée prochaine. Dans le détail, les étudiants auront accès à 35 formations à dominante santé avec une mineure dans une autre discipline (droit, économie, lettres…) et à 378 licences classiques qui proposeront, elles, des options santé. « Les PASS sont proposés par toutes les universités qui avaient une PACES à l'exception de Strasbourg, Caen, Poitiers et de Paris-Est-Créteil qui ont fait un choix d'accès exclusif par les formations de licences », a confirmé le Pr Jean Sibilia, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, au « Quotidien du médecin ». C'est après avoir validé leur première année en PASS ou en L.AS que les étudiants pourront ensuite candidater aux différentes filières de santé (voir notre article « abonné »).
Le Pr Sibilia et ses pairs avaient adressé un courrier à Agnès Buzyn en décembre dernier pour faire part de leurs « profondes inquiétudes » quant à la réussite de la réforme. Les présidents d'universités ont, semble-t-il, été rassurés par les annonces faites au début du mois par la ministre de la Santé. 16 millions d'euros seront débloqués en 2020 et en 2021 pour accompagner la mise en place de la réforme et 12 millions d'euros seront ensuite versés chaque année. Des doutes subsistent néanmoins, comme tient à le rappeler Kevin Bouchenak, vice-président de l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). « Les licences mises en place sont très hétérogènes, certaines sont très axées sciences d'autres le sont beaucoup moins. On manque également de visibilité sur les conditions d'admission et sur le contenu précis des formations », souligne-t-il.
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