Plus de 24 000 titulaires ont effectué au moins une formation validant pour le DPC sur la période triennale 2017-2019.
L’heure du bilan du développement professionnel continu (DPC) a sonné, en cette fin de période triennale 2017-2019. Et les pharmaciens titulaires se sont montrés bons élèves dans ce domaine. En effet, sur ces trois années, 88 % des pharmaciens libéraux (soit 24 325 titulaires) ont effectué au moins une action validant pour le DPC, avance l’Agence nationale du DPC (ANDPC) dans un premier bilan. Les formations concernant la réalisation de l’acte vaccinal à l’officine ne sont pas étrangères à cet engagement massif de la profession.
Les pharmaciens sont suivis des biologistes (78 % d’entre eux se sont formés), des sages-femmes (72 %), des infirmiers (66 %), des orthophonistes (65 %), des médecins (59 %) et des kinés (57 %). En queue de peloton, les orthoptistes et les podologues (49 %), puis les dentistes (32 %).
Par ailleurs, pour l’année 2019, l’ANDPC se réjouit de l’engagement des professionnels de santé en général dans le DPC. « Près de 180 000 d’entre eux se sont inscrits en 2019 à une formation DPC, dont 33 % qui se sont engagés pour la première fois. Nous avons battu tous les records ! », annonce Michèle Lenoir-Salfati, directrice générale de l’ANDPC, qui se félicite que cette dynamique ne faiblisse pas en ce début d’année : « A la mi-janvier 2020, le niveau des inscriptions est le même que celui de mi-janvier 2019 ».
En ce qui concerne les pharmaciens titulaires, ils ont été 17 011 à effectuer une action validante pour le DPC en 2019 (soit 61,5 % d’entre eux). Dans la majorité des cas, il s’agit d’actions de « formation continue » (82,9 %) ou de « programmes intégrés » (16,3 %). Les inscriptions à des formations de « gestion des risques » ou « évaluation des pratiques professionnelles » (EPP) sont quasiment inexistantes. Ce qui n’est pas étonnant, étant donné que ces formations sont très peu proposées aux pharmaciens (4,4 % des actions de DPC ciblant les pharmacies sont de type « EPP » et 1,3 % de type « gestion des risques », alors que 87,5 % sont de type « formation continue » et 6,7 % de type « programme intégré »). Les titulaires préfèrent toujours les formations en présentiel (47,3 %), devant l’e-learning (30,5 %) et les formations mixtes (22,2 %).
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