Ne serait-ce que pour communiquer sur leur identité propre, afficher leurs valeurs auprès des consommateurs et séduire de futurs adhérents, l'enseigne s'impose désormais comme un passage obligé. C'est en tout cas l'option prise par la plupart des groupements pour lesquels la mise sous enseigne représente l'étape décisive qui rompra avec l'image historique. La stratégie qui redorera un blason pâlissant face à des challengers plus jeunes, plus agressifs et qui, dès leur création, ont fait ce choix.
Bon nombre de groupements travaillent aujourd'hui ardemment à la conception de ce nouvel échelon de leur développement. D'autres déjà engagés dans la démarche, accélèrent le mouvement, convaincus que l'enseigne symbolise une nouvelle dynamique. Quelques-uns, en revanche, y restent résolument opposés et n'hésitent pas à dénoncer l'ambivalence, sinon le paradoxe, d'une profession dotée, par nature, d'une enseigne. Toute pharmacie n'est-elle pas soumise à l'obligation d'afficher sa croix verte au même titre qu'un débit de tabac, sa carotte ? Le diplôme du pharmacien n'est-il pas à lui seul gage de sécurité et d'expertise ?
Chaque groupement détient sa propre définition de l'enseigne, lui donnant une envergure à la mesure de ses ambitions et surtout des besoins de ses adhérents. Elle n'en réclame pas moins de la part des pharmaciens, un engagement sans faille, voire une discipline. Ces garants confèrent à l'enseigne son pouvoir fédérateur et sa visibilité auprès du public.
Cependant, une chose est sûre. Une enseigne ne se construit pas sans la volonté du titulaire à devenir la vitrine de son groupement. Aussi, avant de séduire le patient, le défi d'une enseigne est bel et bien de convaincre l'adhérent.
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