Ce ne sont pas trois fées mais deux pharmaciennes qui se sont penchées sur le berceau de La Rosée, promettant à la marque un parcours hors du commun. Depuis, avec des formules simples, naturelles et sans compromis, la jeune gamme a conquis tout un rayon.
Fraîche, discrète, vitale, délicate, scintillante, transparente, telle est la rosée. Microscopique bulle d’eau qui, saupoudrée en des millions d’éclats, rend à la nature sa beauté quotidienne. Quel meilleur symbole que celui d’un matin aurait pu choisir une marque dédiée au soin de la peau ? Quelles valeurs plus essentielles que celles portées par une aube chaque jour renouvelée auraient pu être transmises ? Cette identité, à la fois simple et forte, est revendiquée en toute sérénité depuis près de dix ans par la gamme dermocosmétique La Rosée. Et son discours a été entendu, si l’on en croit les 9 500 pharmacies françaises qui référencent aujourd’hui ses produits.
Tout a commencé sur les bancs de l’école… ou presque. Coline Bertrand et Mahault de Guibert n’ont pas qu’un seul point en commun. Elles suivent toutes deux des études à la faculté de pharmacie de Lyon, sont très amies et partagent un indubitable esprit d’entreprise. Mais un même constat va les rapprocher un peu plus. Quand, lors des premières expériences à l’officine, elles se retrouvent derrière le comptoir, les deux étudiantes réalisent la difficulté qu’elles ont à conseiller une marque cosmétique. Aucune, selon elles, ne peut à la fois répondre aux exigences d’efficacité, de sensorialité et de sécurité qu’une gamme de soins devrait présenter. De ce constat va naître une idée, celle d’une nouvelle offre en soins dermocosmétiques alliant efficacité, haute naturalité, écoresponsabilité et plaisir de l’application. Dans un dialogue passionné, les deux jeunes pharmaciennes se mettent à imaginer la suite car il reste un challenge de taille à remporter, celui de conquérir la pharmacie.
Pas à pas
De ces discussions, une entreprise va émerger. Ce qui n’était au départ qu’un fil tiré d’un constat va devenir un parcours aux allures ambitieuses. Dans l’aventure, Coline et Mahault avancent pas à pas. Elles travaillent d’abord sur le concept. Elles veulent des formules simples, sûres et sans compromis, performantes dans leur action, naturelles dans leur composition, agréables dans leur utilisation. Délicatement parfumées, elles feront appel aux sens, auront une grande efficacité pour la peau, pourront être utilisées en toute sécurité et seront respectueuses de l’environnement dans leur composition et leur présentation.
En 2014, cinq produits essentiels du soin cutané sont tout d’abord créés : deux crèmes hydratantes visage, pour les peaux normales à mixtes et sèches à très sèches, un gommage pour le visage, une crème hydratante corporelle et une huile de douche. La gamme est courte, un impératif pour une marque qui se lance. Pour la présenter, les jeunes entrepreneuses empruntent à leurs parents l’appartement familial, un cadre intime où elles convient une poignée de pharmaciens auxquels elles dévoilent les tout premiers soins La Rosée. L’opération est concluante et trente commandes sont passées dans la foulée. Fortes de ce premier succès, les deux amies se lancent sur les routes. Elles ont peu de moyens, voyagent par covoiturage mais frappent aux portes de toutes les officines qu’elles croisent. Peu à peu, le bouche à oreille fait son œuvre et un réseau de distributeurs se dessine. L’année de son lancement, 250 pharmacies référencent la gamme. Patiemment, étape après étape, le projet prend forme. Sur leur lancée, Coline et Mahault avancent sans angoisse, sans peur de la concurrence, sans plus d’enjeu que celui de poursuivre l’aventure. Seules certitudes, le niveau d’exigence qui conditionne leurs soins et la qualité des relations qu’elles entretiennent avec un réseau pharmaceutique auquel elles ont réservé l’exclusivité de leur distribution.
Engagée
Bientôt, la gamme s’étoffe et de grands lancements sont opérés. En 2018, un masque à l’argile blanche est présenté sous une forme solide conditionnée en stick. C’est la première fois qu’une telle galénique est utilisée pour un soin du visage. Sa formule régénérante à la texture fondante est composée à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle et hautement biodégradables. Cette exigence s’applique à l’ensemble de la gamme La Rosée qui a exclu les composants nocifs et controversés de ses compositions et a banni le suremballage, faisant l’économie des boîtes en carton. Les contenants font également l’objet d’une recherche poussée : flacons jusqu’à 100 % recyclés, récipients en verre allégés de 6 %, tubes fabriqués à partir de canne à sucre. En outre, la marque cultive le principe de l’écorecharge qu’elle applique aux sticks, aux pots et aux flacons.
En 2022, l’accent est mis sur les solaires avec un enjeu de taille, celui de bâtir une offre sur la base de formules plus respectueuses de l’écosystème marin. Le défi sera relevé grâce à l’association de filtres de nouvelle génération et d’huile d’abricot Bio, aux vertus nourrissantes, déclinée en six protections solaires, de SPF 30 à SPF 50 +.
Un an plus tard, en 2023, un autre défi est relevé, celui de proposer une gamme capillaire selon un mode 100 % rechargeable. Dans ce concept, le consommateur est amené à recharger un flacon unique, en verre robuste, avec le shampoing de son choix, purifiant, ultra-doux ou nourrissant. Un après-shampoing et un masque réparateur viennent compléter cette gamme rechargeable, un modèle de distribution qui permet d’économiser jusqu’à 76 % de plastique.
La Rosée, qui signe désormais près de 40 références, reste fidèle à son positionnement d’origine, simplicité et transparence des formules, proximité avec le public, confiance en chaque pharmacien. Un ancrage solide qui ne devrait pas l’empêcher, à l’avenir, d’accentuer sa présence à l’international et d’investir de nouveaux segments de l’hygiène et de la beauté…
Laboratoire La Rosée
Équipe dirigeante : Coline Bertrand, Mahault de Guibert : co-fondatrices, Romain Biolchini : directeur général délégué. Effectif du laboratoire : 135 personnes. Chiffre d’affaires 2023 : environ 70 millions d’euros. Nombre d’unités vendues en 2023 : plus de 8,5 millions. Principales gammes : visage, corps, hygiène, solaire, capillaire, bébé. Présence à l’international : Belgique, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, Corée du Sud.
Solidaire
C’est un triple engagement que La Rosée a pris en matière de solidarité quand elle a décidé d’agir en faveur de la terre, de la mer et de l’humain. Aux côtés de l’ONG Planète Urgence, elle soutient l’aide au développement afin que chacun puisse vivre dignement et en toute autonomie dans un environnement préservé (reboisement de la forêt de tapias à Madagascar, plantation de mangroves en Indonésie). Avec The Coral Planters, une association qui travaille en partenariat avec un leader de la restauration corallienne (Reefscapers), elle contribue à lutter contre la destruction des récifs de coraux aux Maldives et favorise leur sauvegarde. Auprès de l’ONG 1001 fontaines luttant contre les inégalités d’accès à l’eau, elle encourage le développement de solutions pérennes afin que les populations les plus vulnérables, au Vietnam, au Cambodge, à Madagascar, au Myanmar, accèdent à l’eau potable. Enfin, par son engagement auprès de l’association Toutes à l’école, fondée par la journaliste Tina Kieffer, elle contribue à la scolarisation des petites filles les plus démunies du Cambodge.