Philippe Besset, président de la FSPF, incite les pharmaciens à coter l'intervention pharmaceutique DAD (dispensation adaptée) au cours des deux prochains mois. Compte tenu du manque de pathologies, cet avenant sera favorable à l'officine.
La dispensation adaptée, qui consiste en une rémunération pour la non-délivrance de médicaments dans certaines classes thérapeutiques, a été actée dans l'avenant 20 à la convention pharmaceutique. L'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) avait été le seul syndicat à signer avec l'assurance-maladie cette intervention pharmaceutique qui était entrée en vigueur le 1er juillet 2020. La FSPF avait dénoncé le mode de calcul trop complexe et le principe d'être payé « pour ce qu'on ne fait pas ». Mais surtout, le syndicat craignait que la rémunération soit trop soumise à des aléas de marché échappant aux pharmaciens. Ses modalités de calcul consistent en effet à diviser par le nombre d'actes DAD le volume d'économies réalisées en une année par ces non-dispensations et réparties entre l'assurance-maladie et le réseau officinal. Un modèle de ROSP en quelque sorte.
Or le vent a tourné en faveur de l'officine. En effet, en cette année de Covid, l'absence de pathologies corollaire des mesures sanitaires, va entraîner des économies conséquentes pour l'assurance-maladie, qu'il convient de partager avec le réseau officinal via la cotation de DAD. Désormais, Philippe Besset invite ses confrères à coter les DAD avant la date anniversaire du 1er juillet. « Nous allons atteindre vraisemblablement la rémunération maximum -3,60 euros- par DAD. »
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