65 % des patients trient leur DASRI dans un contenant adapté, selon un sondage DASTRI-IFOP. Un taux qui stagne par rapport à 2022.
Boîte jaune pour les DASRI, boîte violette pour les DASRI électroniques… Ce sont 65 % des patients qui trient leur DASRI dans un contenant adapté et l’apportent dans un point de collecte DASTRI (comme les pharmacies), et 35 % qui ne le font pas, selon un sondage IFOP pour l’éco-organisme DASTRI. Ce pourcentage est stable par rapport à 2022. Et, comme les années précédentes, cette bonne pratique est très inégalement respectée selon les catégories de patients. Ainsi, les adhérents à une association de patients, les personnes traitées pour une longue durée et les plus de 35 ans sont de bons trieurs : ils adoptent les bons gestes dans près de 80 à 95 % des cas. En revanche, les autres trient beaucoup moins : ceux qui ne font pas partie d’une association ne sont que 38 % à le faire, ceux qui sont traités pour une courte durée 23 % et ceux de moins de 35 ans 26 %.
Quant aux 35 % qui ne trient pas leurs DASRI dans un contenant adapté, que font-ils ? 14 % les regroupent dans un contenant dédié qu’ils jettent ensuite avec les déchets ménagers (9 %) ou dans le bac du tri sélectif (5 %), au lieu de le rapporter en pharmacie ; et 21 % les jettent en vrac, dans le bac des recyclables (12 %) ou avec les déchets ménagers résiduels (9 %).
Par ailleurs, l’enquête révèle que les patients connaissent encore mal l’usage de la boîte violette, destinée aux DASRI avec électronique (capteurs de glucose en continu, pompe patch à insuline) et qui permet de les recycler. Pour les pompes patch à insuline, 46 % des patients les stockent dans une boîte violette… mais 20 % les mettent dans une boîte jaune (où elle sera incinérée) et 24 % dans un bac pour recycler les piles ou les équipements électroniques (où elle pourra également être incinérée au regard de sa petite taille). Quant aux utilisateurs d’un capteur de glucose en continu, ils sont 33 % à stocker l’applicateur dans une boîte violette et 28 % à faire de même pour le transmetteur. Une performance en amélioration par rapport à 2022 (respectivement + 8 points et + 6 points), mais qui doit encore progresser.
« D’où l’importance que les pharmaciens connaissent eux-mêmes les bonnes pratiques et passent commande des boîtes violettes pour répondre aux besoins de leur patientèle : à date, 12 000 pharmaciens, soit 58 % du réseau officinal, les ont déjà commandées depuis leur lancement en mars 2022 », précise l’éco-organisme DASTRI.
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