Une large étude française de pharmaco-épidémiologie menée conjointement par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’assurance-maladie démontre que la vaccination avec Comirnaty (Pfizer-BioNTech) n’augmente pas le risque d’événements cardiovasculaires graves chez les plus de 75 ans.
Après avoir pris en compte l’ensemble des cas d’hospitalisation pour infarctus, AVC et embolies pulmonaires rapportés en France entre décembre 2020 et mars 2021 chez les 75 ans plus (soit 30 000 personnes), les chercheurs du groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE, qui associe ANSM et CNAM, ont démontré que le vaccin Pfizer-BioNTech n’augmente pas le risque cardiovasculaire dans cette population. Et cela que ce soit après la première ou la deuxième injection.
Ils parviennent à cette conclusion après avoir comparé la survenue de problèmes cardiovasculaires à différents moments, les périodes de 14 jours après la 1e et la 2e dose ont été considérées comme de potentielles périodes à risques, les autres comme des périodes témoins. « Globalement, la fréquence de survenue de cas d'hospitalisation pour un infarctus du myocarde, un AVC ischémique, un AVC hémorragique ou une embolie pulmonaire chez des personnes âgées de 75 ans et plus ne différait pas significativement », soulignent-ils.
EPI-PHARE poursuit ses analyses et attend d’avoir suffisamment de données disponibles pour mesurer ce même risque « chez des personnes ayant des antécédents d'événements cardiovasculaires, dans des populations plus jeunes, et également pour d'autres vaccins anti-Covid-19 ».
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