La biotech américaine Moderna vient d’annoncer le lancement de son étude de phase 3 pour son candidat-vaccin à ARN messager contre le virus respiratoire syncytial (VRS), à l’origine de maladies graves et d’hospitalisations chez les personnes âgées. À terme, il pourrait être le tout premier vaccin pour prévenir cette pathologie.
Moderna vient d’obtenir l’autorisation de lancer la phase 3 de son étude sur son candidat-vaccin ARNm-1345 contre le virus respiratoire syncytial (VRS) et recrute 34 000 volontaires de 60 ans et plus dans différents pays. Confiante dans cette dernière étape avant de déposer une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM), la biotech souligne que l’approbation est donnée après examen des données préliminaires de la phase 2, « qui suggèrent que le vaccin présente un profil de sécurité acceptable chez les adultes les plus âgés à la dose sélectionnée ».
« Le VRS est l’un des virus respiratoires les plus répandus, provoquant des maladies graves et des hospitalisations chez les personnes âgées, et pourtant il n'existe aucun vaccin disponible sur le marché », rappelle Stéphane Bancel, directeur général de Moderna. Si son candidat vaccin est autorisé, il pourrait « protéger contre plus d'un million d'infections dans le monde chaque année, améliorer la qualité de vie des personnes à haut risque d'être infectées et réduire la charge sur les systèmes de santé », ajoute-t-il. Le but de la société est de combiner ce vaccin avec celui qu’il développe actuellement contre la grippe et son vaccin anti-Covid Spikevax pour faciliter l’administration en une seule dose. Une combinaison déjà testée en préclinique avec succès. Selon Sandra Fournier, directrice générale de la filiale France Benelux de Moderna, un tel vaccin 3 en 1 pourrait être disponible d’ici à 18 mois.
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