Le nouveau variant du Covid-19, BA.2.86, surveillé attentivement par l'OMS, a été détecté pour la première fois en France.
« Le variant BA.2.86 fait l’objet d’une attention soutenue par la communauté internationale en raison de son profil génétique très différent des lignages décrits jusqu’à présent. Il a été détecté jusqu'ici dans plusieurs pays, dont les États-Unis, le Danemark ou Israël, mais pas encore en France », indiquait il y a peu de temps Santé publique France (SPF). C’est désormais chose faite : un premier cas a été détecté dans le Grand Est : « Une seule séquence de BA.2.86 a été détectée, le 31 août sur un prélèvement datant du 21 août, et des investigations sont en cours pour récolter des informations complémentaires sur ce premier cas », souligne l’agence sanitaire.
Toutefois, on ne sait que peu de choses sur ce nouveau venu. Ce membre de la famille Omicron est particulièrement scruté « en raison d'un plus grand nombre de mutations, le rendant susceptible d'évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement », a rappelé la semaine dernière la présidente du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) Brigitte Autran. Mais à ce jour, « le faible nombre de cas qui ont été identifiés dans le monde ne permet pas d’évaluer les caractéristiques de ce variant. Il semble suffisamment compétitif pour avoir diffusé dans plusieurs pays, mais sans augmentation rapide de sa circulation à ce stade », précise SPF.
L'OMS a décidé de le classer dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations du gène Spike qu'il porte. Toutefois, même si BA.2.86 provoquait un pic majeur d'infections, « nous ne nous attendons pas à voir des niveaux comparables de maladies graves et de décès par rapport à ce que nous avons fait plus tôt dans la pandémie lorsque les variants Alpha, Delta ou Omicron se sont propagés », avait récemment rassuré François Balloux, qui dirige la chaire de bio-informatique à l'University College de Londres.
Avec l'AFP.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires