Les partenaires sociaux ont abouti, le 3 juillet, à un accord sur une hausse des salaires de 3 % à l’officine. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) appelle toutes les pharmacies à appliquer cette augmentation salariale au plus vite, non seulement pour le soutien du pouvoir d’achat des collaborateurs, mais aussi pour l’attractivité du réseau officinal en tant qu’entreprise.
Toutes les pharmacies syndiquées, qu’elles aient choisi l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ou la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), doivent appliquer rétroactivement au 1er juillet l’augmentation salariale de 3 % signée par les partenaires sociaux en début de semaine. Les autres pharmacies devront à leur tour appliquer cette augmentation de salaire dès que le ministère du Travail aura publié un arrêté d’extension au « Journal officiel ». Un arrêté qui devrait être pris « de manière accélérée » pour que l’écart de l'obligation d’application entre pharmacies syndiquées et non syndiquées ne dépasse pas un mois.
« La FSPF publiera une circulaire dès que l’arrêté d’extension paraîtra. Quoi qu’il en soit, j’appelle toutes les officines à appliquer cette augmentation de salaire au plus vite », précise son président, Philippe Besset. L’enjeu est d’importance. À ses yeux, les titulaires doivent participer au « maintien du pouvoir d’achat de leurs collaborateurs ». Ils doivent aussi se rendre compte que cette hausse de salaire est un signal positif, alors que les problèmes de recrutement à l’officine sont toujours une réalité. « La pharmacie en tant qu’entreprise doit montrer son attractivité et faire attention à ne pas envoyer de signal négatif. »
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