Globalement, 69 % des pharmaciens se disent satisfaits de leur travail actuel (dont 10 % très satisfaits) et 86 % d’exercer en tant que libéral. 84 % estiment que leur métier apporte une contribution réelle à la société et 84 % en sont fiers. Selon le 9e Observatoire des professions libérales de santé de CMV Médiforce*, ils sont aussi 83 % à juger que les relations avec les confrères et les autres soignants sont primordiales dans leur activité et 85 % que les relations avec les patients sont une vraie source d’épanouissement. Ils sont encore 66 % à se plaindre de contraintes administratives et budgétaires, soit beaucoup moins qu’en 2019, où 75 % les déploraient.
Aujourd’hui, un pharmacien sur cinq utilise quotidiennement le dossier médical partagé (DMP), 39 % le font de manière régulière et 20 % prévoient de le faire. Interrogés sur le Ségur de la santé, ils se montrent favorables (79 %) à une prise en charge de la personne âgée coordonnée entre la ville, l’hôpital et le médico-social ; à la création d’une plateforme numérique pour le service d’accès aux soins (SAS) et faciliter l’accès aux soins non programmés (67 %) ; ainsi qu’au développement de l’exercice coordonné pour améliorer l’accès aux soins non programmés (63 %).
Enfin, les pharmaciens font état de l’impact négatif de l’épidémie de Covid-19, à la fois sur leur moral (64 %) et sur leur chiffre d’affaires (53 %), malgré les fortes sollicitations dont ils ont fait l’objet et une moindre baisse des revenus par rapport aux autres libéraux de santé. Ils sont par ailleurs 34 % à juger que la crise « a augmenté les désaccords entre professionnels de santé ». À peine plus de la moitié d’entre eux sont prêts à affronter une nouvelle vague et 57 % sont insatisfaits de la gestion de la crise par le gouvernement.
* Enquête en ligne menée auprès de 495 libéraux de santé de sept professions, dont 70 pharmaciens majoritairement titulaires, du 16 septembre au 19 octobre 2020.
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